L’intervention de « Preservation Rhinoplasty » se pratique sous anesthésie générale. Elle dure environ 2 heures. Le patient passe une nuit en clinique.
La rhinoplastie conservatrice se fait principalement par voie fermée. Le chirurgien passe par l’intérieur du nez et dissimule la cicatrice dans les narines. Mais si le praticien utilise un instrument ultrasonique comme le Piezotome®, seule la voie ouverte est envisageable. Il doit alors faire une petite incision sous la columelle pour soulever la peau du nez.
Le chirurgien opère sous la membrane enveloppant le cartilage et l’os, ce qui permet de conserver un maximum d’épaisseur sous la peau tout en préservant les structures nasales : l’arête (le dorsum), les ligaments et les cartilages. Il y a donc aussi moins de risques de lésions respiratoires après l’intervention.
La bosse du nez
L’os n’est plus coupé et râpé. Le chirurgien joue sur le côté malléable du cartilage pour enfoncer la bosse par simple pression du doigt jusqu’à obtenir un dos du nez plat ou légèrement creusé grâce à la technique du « Push Down ».
Il est possible d’avoir une résurgence de la bosse dans les trois premiers mois suivant l’intervention. Ceci est dû à un effet ressort, qui la fait remonter. Mais ce problème se résout facilement, grâce à quelques petits coups de râpe donnés, sous anesthésie locale.
Un nez trop grand
Le chirurgien fait descendre la structure du nez sans toucher à l’arête, en sectionnant simplement sa base.
Un nez de travers
Le chirurgien libère la cloison nasale, puis il raccourcit le côté le plus long du nez, en retirant un peu d’os à sa base. Une fois les deux côtés égalisés, il fait pivoter le nez sur son axe pour le remettre droit.
La pointe du nez
Le chirurgien modifie les cartilages en pratiquant différentes sutures et sans aucune résection.