Un revêtement cutané jeune se caractérise par deux grandes propriétés, permises par les fibres dermiques synthétisées par les fibroblastes :
- La peau doit sa fermeté aux fibres de collagène ;
- La peau doit son élasticité aux fibres d’élastine.
Des caractéristiques identiques touchent chaque tissu conjonctif, notamment le système musculo aponévrotique superficiel ou SMAS qui entoure les muscles de la peau (fascia musculaire)
Un tissu conjonctif ou un derme cutané vieillissant n’ont plus ces qualités mécaniques d’une peau jeune :
- La perte de fermeté cutanée entraîne un affaissement cutané sous l’effet de la gravité. Ce relâchement de la peau altère la place des structures ou des volumes.
- La perte d’élasticité du fascia ou de la peau contribue à la contraction excessive des muscles, car ni le fascia ni la peau ne parviennent à retrouver leur tension élastique de façon automatique.
On retrouve dans le vieillissement du sourcil ces deux mécanismes pathogéniques, de manière combinée ou isolée, aboutissant à la ptose du sourcil :
- Le relâchement de la peau du front située au-dessus du sourcil va le tirer vers le bas sous l’action la pesanteur (chute du sourcil passive).
- La contraction excessive du muscle orbiculaire du dessous va aussi tirer le sourcil vers le bas, mais de manière active.
Si le praticien constate un affaissement cutané marqué, il faut envisager d’autres méthodes comme le lifting ou plus rarement une injection d’acide hyaluronique sur le front, afin de tendre les tissus modérément et naturellement, en créant un effet liftant.
En revanche, une injection de toxine botulique sourcil permet de traiter parfaitement une chute active, liée à la contraction répétée des muscles orbiculaires.