La « Zoom dysmorphie » booste la demande en médecine esthétique | France 5

Plus de 30% des actes de médecine esthétique depuis le premier confinement. Le responsable ? Zoom. Mais ce logiciel star de visioconférence a un défaut, il se focalise sur nos imperfections. Le visage paraît plus épais, apparition d’un double-menton, les yeux fatigués. Des chercheurs américains ont même nommé ce phénomène : « Zoom dysmorphie ». Les journalistes de l’émission C à vous sur France 5 ont enquêté à la Clinique des Champs-Elysées sur cette conséquence surprenante du télétravail.

 

Qu'en pensent les Parisiens ?

Quelques témoignages de passants confirment l’influence de la visioconférence sur la perception de l’image que l’on renvoie aux autres :

  • « On se voit toute la journée. Lorsqu’on parle, fait attention à notre élocution, à nos mimiques. A force, je me disais : Oh, peut-être que ma joue, mon sourcil … Mais pas au point de penser à la chirurgie esthétique !»
  • « C’est vrai que les gens ne sont pas hyper à l’aise. Le réflexe premier, c’est de couper la visio. »
  • « Il y a ce côté un peu narcissique quand l’œil dévie vers notre image et où on se dit : Est-ce que ça va ? »
  • « Ça renvoie aux imperfections qu’on peut avoir avec l’âge. Moi ce sont les rides ! Mais pour la chirurgie esthétique, pas tout de suite, on verra un peu plus tard ! »

Sur internet, on ne compte plus les tutos pour être la plus belle pour aller zoomer. D’autres ont opté pour la solution plus radicale, passer sous le bistouri.

La demande des patients a évolué

Tracy Cohen – Sayag, la directrice de la Clinique des Champs-Elysées, confirme qu’il y a des demandes spécifiques depuis le confinement. Aujourd’hui, une patiente sur trois vient suite à l’utilisation intensive de Zoom en expliquant : « Je ne peux peut plus supporter ma tête en visioconférence, j’ai remarqué que j’avais tel défaut, j’ai l’air hyper fatiguée alors que je suis en pleine forme, qu’est-ce que je peux faire pour me sentir mieux ? »

Tracy Cohen – Sayag montre des photos avant / après de patients avec les actes les plus demandés : « Vous avez l’exemple d’une injection de Botox où on va aller chercher un lissage du front et du contour de l’œil. Ce sont des défauts que l’on remarque beaucoup à l’écran, parce que, quand on parle, on a des rides d’expression. Là c’est une injection au niveau des lèvres. Là c’est un exemple de traitement que l’on réalise beaucoup sur la qualité de la peau. Là vous avez globalement le top 3 : les marques de fatigue, le contour des yeux, les rides, les problématiques de peau, l’acné, la cicatrice, vraiment tout ce qui concerne au global le visage. »

Gaelle est justement une patiente qui a décidé de franchir le cap, en grande partie à cause de Zoom et du confinement. Elle explique : « Avec le confinement, on ne voit personne, on est vraiment livré à nous-même et, du coup, j’ai l’impression qu’on voit encore plus nos petits défauts. Forcément quand on les corrige, on se sent mieux. J’ai décidé de faire de la mésothérapie et du Skinbooster pour donner un petit plus d’éclat au visage et puis lisser les rides du front avec du Botox®. »

 
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