Le marché de l'esthétique en 2019
A l'occasion de son congrès annuel, l'IMCAS publie les chiffres concernant le marché de l'esthétique de l'année écoulée. Un rapport toujours très attendus par tous les professionnels ! Le marché de l'esthétique médicale reste en pleine croissance,et a généré des revenus à 10,9 milliards d'euros en 2019. Ce secteur a engrangé 700 millions d'euros supplémentaires l'an passé, soit une progression annuelle de presque 7%.
La chirurgie esthétique
Lorsque l'on s'intéresse aux opérations pratiquées sur le corps, l'augmentation mammaire arrive en tête (26% du total des procédures), devant la liposuccion (25%), l'abdominoplastie (13%), le lifting mammaire (10%), et la réduction mammaire (7,6%). En ce qui concerne le visage, c'est la chirurgie des paupières qui semble séduire le plus (31% du total des procédures), devant la rhinoplastie (20,3%), le transfert de graisse - visage (15%), le lifting du visage (11%), et la chirurgie des oreilles (7%).
La médecine esthétique
Les injections de toxique botulique figure en tête des procédures non-invasives les plus pratiquées (48,2%), devant les injections d'acide hyaluronique (29,5%), l'épilation laser (7,2%), la réduction de graisse via des dispositifs de remodelage du corps (3,7%) et le photo-rajeunissement (3,4%). Les équipements dits à base d'énergie (lasers, radiofréquences, ultrasons, dispositifs de remodelage du corps) et les cosméceutiques (cosmétique médicale) continuent leur progression.
De nettes disparités en fonction de l'âge et du sexe
Si les femmes demeurent les plus concernées par les interventions à visée esthétique, représentant pas moins de 87,4% des patients, les hommes ne sont pas en reste. La gent féminine est surtout demandeuse d'augmentation mammaire (20% du total mondial chirurgical chez les femmes), tandis que ces messieurs se tournent essentiellement vers la correction de la gynécomastie (19% du total mondial chirurgical chez les hommes).
Des différences sont également perçues en fonction de l'âge. Les 18-34 ans sont ceux qui ont le plus recours aux actes chirurgicaux, dont la rhinoplastie et l'augmentation mammaire, alors que les 35-50 ans privilégient les actes non-invasifs comme les injections.