Le secteur de la médecine esthétique en France connaît une forte croissance valorisée à 12 milliards d’euros.
Pour en parler, Tracy Cohen - Sayag directrice générale du Groupe « Clinique des Champs Élysées » a été interviewée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans l'émission Good Morning Business sur BFM.
Il y a effectivement une vraie croissance du marché de la médecine esthétique en France mais cela s’explique facilement.
On fait une intervention de chirurgie esthétique une fois, deux fois ou trois fois au maximum dans sa vie.
La médecine esthétique s’est développée de plus en plus ces dernières années avec des techniques non invasives.
Ce sont les injections d’acide hyaluronique ou de Botox, les lasers pour traiter l’acné, les taches, les cernes, les traitements de « Body contouring », les soins pour les cheveux, etc.
La chirurgie esthétique concerne un très faible nombre d’indications alors qu’avec la médecine esthétique on peut quasiment tout traiter.
L’offre est de plus en plus importante et ce secteur très innovant se développe en permanence.
Les confinements ont eu pour effet d’augmenter le volume de demandes puisqu’on était tous en permanence devant nos écrans.
Les plateformes de visioconférence ont créé le même effet chez les plus de 40 ans que les selfies chez les moins de 35 moins ans.
Pendant les « lives » on a un retour direct sur son image et on a envie d’améliorer son apparence.
Le conseil des patients est très important et nos médecins comme nos assistantes sont très sensibilisés sur ce sujet.
On a parfois des demandes non traitables ou des objectifs qui ne sont pas atteignables.
Il faut rester très ferme dans ce cas.
Mais il faut aussi évoluer avec son temps.
On assimile souvent notre secteur à des excès mais 99% de nos patients veulent quelque chose de très naturel.
Ils souhaitent prévenir le vieillissement ou traiter des problèmes de peau, comme l’acné par exemple.
Si vous faites une chirurgie esthétique en Tunisie ou en Turquie, il y a 70% de réduction de prix par rapport aux prix français voyage compris.
Mais le plus important en chirurgie esthétique, c’est le post-opératoire et on ne peut pas le faire correctement si on se fait opérer à l’étranger.
Par contre, en médecine esthétique, on ne peut pas se considérer en concurrence avec les cliniques « low cost ».
Il s’agit de traitements récurrents qui durent à peine quelques dizaines de minutes et qu’il faut refaire régulièrement.
On ne prend pas un billet d’avion tous les mois pour aller faire un peeling, une mésothérapie ou une petite injection !
Oui, nous avons à Paris 7000 patients par mois en médecine contre 400 en chirurgie.
C’est pourquoi qu’on a entamé une stratégie de développement en France sur des structures de médecine esthétique avec des gros plateaux techniques.
Lille a été la première clinique à ouvrir en septembre 2019.
On a mis un peu de temps à la mettre en place parce qu’on a vraiment voulu analyser quel serait le meilleur moyen d’offrir en province une offre aussi qualitative qu’à Paris.
Dans la foulée, on a ensuite ouvert New York et Dubaï à l’international, Nice, Bordeaux et La Baule dans l’Hexagone.
Et, aujourd’hui, nous accélérons fortement notre développement avec l’ouverture prochaine de Lyon, Toulouse, Montpellier et Marseille.
La clinique des Champs-Elysées sera désormais présente partout en France.
Vous souhaitez avoir plus de renseignements ou prendre un rendez-vous ? Ecrivez-nous !
