Prêts à tout pour être beaux

Des pieds à la tête, aujourd’hui l’industrie de la beauté cible toutes les parties du corps pour des clients toujours plus accros. 

Depuis quelques années, le marché de l’esthétique connaît une croissance insolente : +8% en 2016. 

Et le boom du secteur devrait se poursuivre jusqu’en 2020 et atteindre 12 milliards d’euros.

Pour mesurer cet engouement, la journaliste Mélanie Bois du magazine 66 Minutes sur M6 a passé un mois dans les coulisses de la Clinique des Champs-Elysées.

66 Minutes sur M6 du 14/05/2017

Chirurgie esthétique, prêts à tout pour être beaux ... Découvrez le reportage de 66 Minutes tourné à la Clinique des Champs-Elysées

Publiée par Clinique des Champs Elysées sur Lundi 15 mai 2017

 
Dans cet article :
Anne fait un Foot Lift
Sarina pose des implants fessiers
Philippe fait une greffe de cheveux

Anne fait un Foot Lift

Anne, 32 ans est une accro des talons hauts. 

Son dilemme chaque matin : choisir parmi ses soixante paires d’escarpins. 

Mais les dix centimètres de talons aiguilles qu’elle porte tous les jours sont devenus ses pires ennemis. 

Après une heure, elle souffre tellement qu’elle doit enlever ses chaussures.

Un problème quand l’élégance est parfois une obligation professionnelle. 

Depuis six ans, Anne travaille au sénat comme attachée parlementaire.

Pour mettre fin à ses douleurs, la jeune femme va faire un Foot Lift. 

Un médecin va lui rembourrer l’avant du pied avec un gel compact d’acide hyaluronique. 

Coût de l’opération : 450€.

Sarina pose des implants fessiers

Sarina, 29 ans, a décidé de s’offrir de nouvelles fesses bien rebondies. 

C’est la grande tendance du moment. La pose d’implants fessiers a triplé depuis 2010.

Sarina économise depuis des mois pour se payer cette intervention à 7000€. 

A ce prix-là, elle sait exactement ce qu’elle veut : les fesses de Beyoncé !

Le chirurgien va vérifier s’il peut réaliser son rêve. 

Il mesure son muscle grand fessier pour déterminer la taille maximum de la prothèse.

13 centimètres de largeur, une taille plutôt classique. 

Les prothèses de fesses sont identiques aux prothèses de seins mais elles sont plus résistantes.

Sarina est séparée du père de ses deux enfants depuis un an. 

Alors sa nouvelle silhouette c’est aussi pour « rester dans le course ». 

Sur le chemin de sa nouvelle vie, Sarina s’apprête d’abord à subir une opération lourde avec anesthésie générale. 

Elle va rester une nuit en observation à la Clinique.

Philippe fait une greffe de cheveux

Chez les hommes, le bestseller reste la greffe de cheveux. 

Philippe, 54 ans est un homme d’affaires comblé. 

Mais depuis un an, il a développé un vrai complexe. 

« En très peu de temps, mes cheveux sont tombés. Et je ne me supporte plus comme ça. »

Philippe va être un des tous premiers patients à tester le robot Artas, un robot greffeur de cheveux. 

Le montant de l’intervention est de 16.000€. 

C’est l’intervention la plus chère de la Clinique car le robot à des assistants. 

Une chirurgienne et deux infirmières spécialisées vont être aux petits soins.

La machine va frapper fort, alors l’anesthésie est incontournable.

Le robot prélève d’abord les cheveux à l’arrière de la tête là où ils repoussent toujours. 

La promesse du constructeur : 1000 greffons retirés en une heure, soit deux fois plus qu’à la main. 

La récolte des bulbes minuscules se fait ensuite à la main. Un vrai travail de fourmi !

Mais au moment de la réimplantation, l’ordinateur bugge. 

Aussitôt le système de sécurité se déclenche, le robot bat en retraite. 

L’équipe médicale a injecté trop d’anesthésiant. 

Le crâne de Philippe désormais trop vallonné est devenu illisible pour la machine.

Problème : A l’air libre les cheveux n’ont qu’une durée de vie limitée à six heures. 

Pour l’équipe médicale qui va les réimplanter, une course contre la montre s’engage. 

C’est à l’ancienne que se termine l’intervention avec la bonne vieille méthode manuelle, celle qui a fait ses preuves.

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