Chez les hommes, le bestseller reste la greffe de cheveux.
Philippe, 54 ans est un homme d’affaires comblé.
Mais depuis un an, il a développé un vrai complexe.
« En très peu de temps, mes cheveux sont tombés. Et je ne me supporte plus comme ça. »
Philippe va être un des tous premiers patients à tester le robot Artas, un robot greffeur de cheveux.
Le montant de l’intervention est de 16.000€.
C’est l’intervention la plus chère de la Clinique car le robot à des assistants.
Une chirurgienne et deux infirmières spécialisées vont être aux petits soins.
La machine va frapper fort, alors l’anesthésie est incontournable.
Le robot prélève d’abord les cheveux à l’arrière de la tête là où ils repoussent toujours.
La promesse du constructeur : 1000 greffons retirés en une heure, soit deux fois plus qu’à la main.
La récolte des bulbes minuscules se fait ensuite à la main. Un vrai travail de fourmi !
Mais au moment de la réimplantation, l’ordinateur bugge.
Aussitôt le système de sécurité se déclenche, le robot bat en retraite.
L’équipe médicale a injecté trop d’anesthésiant.
Le crâne de Philippe désormais trop vallonné est devenu illisible pour la machine.
Problème : A l’air libre les cheveux n’ont qu’une durée de vie limitée à six heures.
Pour l’équipe médicale qui va les réimplanter, une course contre la montre s’engage.
C’est à l’ancienne que se termine l’intervention avec la bonne vieille méthode manuelle, celle qui a fait ses preuves.