Avec le lipofilling, le chirurgien prélève la graisse sur la patiente pour la réinjecter au niveau des fesses. Il peut aussi poser une prothèse.
Mais le Dr. Baraf tire le signal d’alarme sur les prothèses :
« Un implant fessier typique fait 340 grammes. Pour la majorité des femmes françaises, quand on leur montre ça, elles trouvent ça trop petit.
Donc, la demande est vraiment excessive et c’est le rôle du chirurgien d’essayer de modérer parce que des implants fessiers très gros peuvent créer des problèmes en post-opératoire, des sutures qui lâchent, des rejets, des atrophies musculaires.
L’erreur de la plupart des femmes, et surtout des jeunes femmes, c’est d’essayer de ressembler à une image qui est en réalité trafiquée.
Quand vous voyez ces femmes qui sont sur Instagram ou sur Facebook, elles ne sont pas en réalité comme elles sont sur les photos.
Il y a Photoshop, il y a tout un tas de procédés qui permettent de truquer les photos et l’idée n’est pas de ressembler à une image, l’idée est de ressembler à une femme normale et après l’image c’est autre chose. »