L’émission « C’est au Programme » sur France 2 a présenté un reportage sur le traitement de la transpiration excessive des mains avec la toxine botulique.
Dans cet article :
Le Botox pour traiter la transpiration des mains
Le principe c’est quoi ? C’est de bloquer l’activité des glandes dites sudoripares.
Il y en a trois millions sur l’ensemble de la peau.
Et ce sont ces glandes qui fabriquent la sueur et on a besoin de cette sueur pour diminuer la température de notre corps et être à 37 degrés.
Mais chez certaines personnes, les glandes sudoripares sont hyperactives et vont être terriblement gênantes au niveau des mains, des aisselles, des pieds mais aussi du visage.
La toxine botulique a un effet immédiat sur cette transpiration et aide les personnes qui en souffrent.
Très souvent, celles-ci vivent isolées, elles ne sortent plus, elles ne veulent plus serrer les mains parce que c’est terriblement gênant.
La transpiration est un phénomène naturel pour maintenir notre corps à 37 degrés.
Mais chez Michelle, ces trois millions de glandes dites sudoripares sous sa peau, produisant cette sueur, ont une activité excessive.
Le médecin explique : « Dans plus de 90% des cas, il n’y a pas de cause qui est retrouvée.
Les 10 % restants concernent principalement des situations liées à des modifications hormonales.
Certaines maladies, comme l’hyperthyroïdie, peuvent stimuler la transpiration.
Il existe aussi des étapes de la vie, comme la grossesse ou la puberté, qui provoquent des changements hormonaux importants.
Ces changements peuvent accentuer le phénomène de transpiration. »
Pour stopper ce trouble qui touche 10% de la population, Michelle a bénéficié d’injections de Botox.
C’est le même produit utilisé en médecine esthétique dans le traitement des rides. Il limite l’activité des glandes de la transpiration.
Ce matin, Michelle va demander une nouvelle injection pour ses mains, car le produit a une durée de vie de six mois. Produit qui pourrait également s’appliquer à ses pieds.
Le médecin confirme : « Les pieds, déjà c’est une excellente indication pour ce traitement.
Le geste technique est à peu près semblable à celui de la paume des mains et la durée d’efficacité est à peu près identique. »
Le médecin commence par anesthésier la zone avec une crème.
Ensuite, il applique un produit révélateur pour repérer les zones qui transpirent le plus, visibles en foncé, puis il y injecte la toxine.
« A partir du troisième jour, l’efficacité commence à se mettre en place et on peut considérer que le résultat est optimal au bout de quinze jours.
Anne-Laure n’aura pratiquement plus de transpiration au niveau des aisselles et, bien entendu, plus d’auréoles. »
Il faut renouveler l’injection tous les six mois.
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