Comment se passe l’anesthésie d’une greffe de cheveux ?

Une greffe de cheveux vous tente, mais la douleur vous inquiète ? L’anesthésie la rend confortable
Dernière mise à jour 28/08/2025
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La greffe de cheveux amène une question que tout patient se pose : « Vais-je avoir mal ? ». 

Grâce à l’anesthésie, l’intervention se déroule sans douleur et dans le confort. 

Découvrez comment se déroule l’anesthésie avant une greffe capillaire pour dissiper vos inquiétudes.

Dans cet article :
Pourquoi l’anesthésie est indispensable ?
Les différents types d’anesthésie en greffe capillaire
Préparation avant l’anesthésie
Comment se déroule l’injection anesthésique ?
Quels sont les médicaments utilisés ?
Est-ce que l’anesthésie fait mal ?
Après l’anesthésie : récupération
Foire aux questions (FAQ)

Pourquoi l’anesthésie est indispensable ?

Sans anesthésie, une greffe de cheveux serait impensable. 

Elle supprime la douleur, maintient le confort pendant toute l’intervention et offre au médecin les meilleures conditions de travail. 

Grâce à elle, le patient reste détendu et peut échanger sereinement avec l’équipe médicale.

Les différents types d’anesthésie en greffe capillaire

Anesthésie locale

C’est la méthode la plus utilisée : elle repose sur l’injection de lidocaïne dans le cuir chevelu. 

L’effet dure plusieurs heures et couvre toute la procédure. 

Le patient reste éveillé et détendu. La sensation est souvent comparée à une anesthésie dentaire : une gêne au début vite remplacée par un engourdissement total. 

Pendant l’intervention, il peut discuter, écouter de la musique ou simplement se relaxer.

Anesthésie locale avec sédation légère

Cette option est conseillée aux patients anxieux ou lors d’interventions longues. 

Elle associe l’anesthésie locale à l’administration d’un calmant, pris par voie orale ou intraveineuse. 

Elle permet de réduire le stress, d’améliorer le confort et de rendre l’expérience plus agréable. 

Le patient reste conscient, parfois légèrement somnolent, mais garde ses réflexes.

Préparation avant l’anesthésie

Entretien médical préalable

Le médecin discute avec le patient de ses antécédents, de ses éventuelles allergies et des traitements suivis. 

Cette étape permet de vérifier qu’il n’existe aucun risque et d’adapter l’anesthésie au profil de chacun.

Bilan sanguin

Un bilan sanguin peut être demandé avant l’intervention pour vérifier l’état général du patient. 

Il permet aussi de détecter d’éventuelles anomalies comme des troubles de la coagulation, des carences ou une infection. 

Instructions préopératoires

Un jeûne strict n’est pas nécessaire, sauf si une sédation est prévue. 

Il est conseillé d’éviter les repas trop copieux et l’alcool avant l’opération. 

Préparation du cuir chevelu

Le jour de l’intervention, les zones donneuse et receveuse sont désinfectées avec soin à l’aide d’une solution antiseptique. 

Pour la méthode FUE, un rasage complet du cuir chevelu est généralement réalisé. 

Il permet de simplifier le prélèvement des greffons et d’améliorer la précision du geste chirurgical.

Installation du patient

Après la préparation, le patient est confortablement installé en position allongée ou semi-assise. 

L’équipe ajuste les coussins et les appuis pour éviter toute tension musculaire. 

Si une sédation est prévue, une perfusion est mise en place. 

Comment se déroule l’injection anesthésique ?

Induction progressive

Le médecin réalise plusieurs petites injections avec une aiguille fine autour des zones à traiter. 

L’anesthésie s’installe peu à peu, ce qui permet de réduire l’inconfort.

Sensation initiale

Les premières piqûres provoquent une sensation similaire à celle d’une anesthésie dentaire : un petit picotement ou une brève brûlure. 

Très vite, la zone s’engourdit et les injections suivantes passent inaperçues.

Anesthésie par tumescence

Le médecin injecte un mélange de sérum physiologique et d’anesthésique qui provoque un léger gonflement. 

Cette tumescence limite les saignements, améliore la visibilité du praticien et renforce l’effet de l’anesthésie. 

La sensation peut étonner, mais elle reste indolore.

Durée de l’induction

En cinq à dix minutes, la zone est complètement engourdie. 

L’équipe s’assure ensuite que le patient ne ressent plus de douleur avant de débuter la greffe.

Quels sont les médicaments utilisés ?

  • Anesthésiques locaux : la lidocaïne est la plus utilisée, parfois associée à de l’adrénaline pour prolonger son effet.
  • Sédatifs / Anxiolytiques : en cas de sédation, des benzodiazépines comme le midazolam sont administrées pour réduire l’anxiété.
  • Antidouleurs complémentaires : si nécessaire, du paracétamol ou des anti-inflammatoires peuvent être prescrits pour soulager l’inconfort.
  • Solution de tumescence : mélange de sérum physiologique, d’anesthésique et parfois de bicarbonate, utilisé pour renforcer l’efficacité et réduire la douleur des injections.

Est-ce que l’anesthésie fait mal ?

  • Les piqûres initiales : un peu désagréables mais très rapides.
  • Le ressenti pendant l’intervention : aucune douleur, seulement de légères pressions ou vibrations.
  • Après l’opération : quelques tiraillements ou maux de tête passagers peuvent apparaître, facilement soulagés par des antalgiques simples.

Après l’anesthésie : récupération

Effets immédiats

Après l’opération, l’anesthésie agit encore deux à quatre heures. 

Le cuir chevelu peut paraître raide ou engourdi, mais sans douleur.

Sensation de descente du produit

Il peut arriver que l’anesthésiant descende vers le front et les paupières, provoquant une impression de gonflement. 

Ce phénomène est bénin et disparaît rapidement. 

Surveillance post-opératoire

Le patient reste en observation pendant 30 à 60 minutes. 

L’équipe vérifie son état général puis autorise son départ. 

Il est préférable de ne pas repartir seul, car la vigilance peut être diminuée.

Reprise des activités

Les activités quotidiennes peuvent reprendre rapidement, mais les efforts physiques intenses doivent être évités pendant quelques jours. 

Après une sédation, il est recommandé de ne pas conduire ni réaliser de tâches nécessitant une vigilance soutenue durant 24 heures.

Foire aux questions (FAQ)

Est-ce que l’anesthésie locale est dangereuse ?

Non, elle est considérée comme très sûre. Les complications sont exceptionnelles et un bilan médical est réalisé avant l’intervention pour écarter tout risque.

Est-il possible de manger ou boire avant l’intervention ?

Avec une anesthésie locale simple, un repas léger est possible. En cas de sédation, il peut être demandé de rester à jeun quelques heures avant l’opération.

Vais-je rester conscient pendant l’intervention ?

Oui. Le patient reste éveillé, détendu et peut dialoguer avec l’équipe médicale.

Combien de temps dure l’anesthésie ?

Son effet couvre plusieurs heures, suffisant pour toute la durée de l’opération. Si nécessaire, de nouvelles injections prolongent son efficacité.

Peut-on être allergique à l’anesthésique ?

C’est très rare. L'entretien médical permet de vérifier ce point à l’avance.

Est-ce que l’anesthésie influence la repousse des cheveux ?

Non. L’anesthésiant agit uniquement sur la sensibilité du cuir chevelu et n’a aucun impact sur la prise ou la repousse des greffons.

Y a-t-il des effets secondaires après l’anesthésie ?

Ils sont rares et sans gravité : légère tension, gonflement du front ou maux de tête passagers. Ces effets disparaissent rapidement.