Santé, poids, équilibre mental : quel est l’impact du jeûne intermittent ?

Moins manger, mieux vivre ? Le jeûne intermittent intrigue et séduit. Voici tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer
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Le jeûne intermittent, c’est choisir des moments où l’on mange et d’autres où l’on laisse son corps au repos.

Facile à adapter à son quotidien, cette approche séduit de plus en plus celles et ceux qui cherchent une alternative souple aux régimes traditionnels. 

On en entend beaucoup parler : dans les médias, sur les réseaux sociaux, ou encore chez les professionnels de santé. 

Mais entre engouement, confusion et idées reçues, il est parfois difficile de s’y retrouver. 

Ce guide vous aide à bien démarrer !

Découvrez les bénéfices concrets du jeûne intermittent, comment l’adopter efficacement et les pièges à éviter.

Dans cet article :
Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?
Quels sont les bienfaits prouvés du jeûne intermittent ?
Est-ce une méthode adaptée à tout le monde ?
Comment démarrer le jeûne intermittent sereinement ?
Quelles sont les erreurs courantes à éviter ?
Témoignages et retours d’expérience
Foire Aux Questions (FAQ)

Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?

Le jeûne intermittent consiste à changer son rythme alimentaire en alternant des périodes sans repas et des moments où l’on mange normalement. 

Cela permet au corps de profiter de phases de repos digestif.

Plutôt que de manger en continu, les prises alimentaires sont regroupées dans une plage horaire définie. 

Cette pratique, inspirée des modes de vie de nos ancêtres, constitue aujourd’hui un bon moyen pour contrer la sédentarité de nos modes de vie modernes.

Que se passe-t-il dans l’organisme quand on jeûne ?

Sur le plan biologique, le jeûne intermittent suit notre horloge circadienne.

Il permet une meilleure synchronisation du métabolisme avec notre cycle veille/sommeil. 

Plusieurs changements physiologiques se produisent alors dans l'organisme :

  • La baisse du taux d'insuline favorise la mobilisation des graisses.
  • Le foie épuise progressivement les réserves de glycogène et bascule vers une production de cétones pour alimenter le cerveau.
  • L'autophagie, un mécanisme de nettoyage cellulaire, est activée, permettant l'élimination des cellules endommagées.
  • Le niveau de l'hormone de croissance augmente, ce qui aide à préserver la masse musculaire et favoriser la régénération.

Les différentes méthodes

Il n’existe pas qu’une seule manière de pratiquer le jeûne intermittent.

Voici un aperçu des variantes les plus populaires, avec leurs avantages et leurs limites.

16/8 : la plus courante

Elle consiste à jeûner pendant 16 heures, puis à manger sur une plage de 8 heures. 

Par exemple, on saute le petit déjeuner et on mange entre 12h et 20h. 

Ce rythme convient bien aux personnes qui recherchent une routine stable.

18/6 ou 20/4

Ces variantes plus strictes réduisent la fenêtre de repas à 6 ou 4 heures. 

Cela accélère la cétose et favorise une perte de poids plus rapide. 

En revanche, cette approche peut être difficile à maintenir sur la durée, surtout dans un contexte social ou pour les personnes très actives.

5:2

Sur 7 jours, on mange normalement pendant 5 jours, et on réduit fortement les apports caloriques (500-600 kcal) pendant 2 jours non consécutifs. 

C’est une méthode flexible qui permet de continuer une vie sociale normale tout en introduisant une forme de restriction calorique intermittente.

OMAD (One Meal A Day)

Une seule prise alimentaire par jour, souvent en fin de journée. 

Cette formule est très efficace pour déclencher une cétose profonde et stimuler l’autophagie, mais elle demande une excellente planification nutritionnelle pour éviter les carences. 

Elle peut toutefois être trop intense pour les débutants ou les personnes très actives. 

Une phase d’adaptation progressive est nécessaire pour qu’elle soit bien tolérée et durable.

Quels sont les bienfaits prouvés du jeûne intermittent ?

De nombreuses études* mettent en évidence les effets positifs du jeûne intermittent sur la santé globale. 

En permettant au corps de mieux gérer ses ressources, cette pratique agit en profondeur sur le métabolisme, le cerveau et le système digestif.

Perte de poids et réduction de la masse grasse

Le jeûne intermittent limite la durée de consommation alimentaire, ce qui induit naturellement un déficit calorique. 

Ne pouvant plus compter sur les apports extérieurs pour produire de l’énergie, l’organisme puise dans ses réserves. 

Il commence par consommer les glucides stockés sous forme de glycogène dans le foie et les muscles. 

Une fois ces stocks épuisés, le métabolisme passe aux graisses, transformées en acides gras et en cétones servant de carburant. 

Ce processus, la cétose, permet une perte progressive de masse grasse, notamment abdominale, tout en préservant les muscles si l’apport en protéines reste suffisant.

Effets métaboliques (glycémie, insuline)

Réduire la fréquence des repas rend l’organisme plus efficace dans l’utilisation de l’insuline. 

La glycémie devient plus stable, limitant les pics, les fringales et les coups de fatigue. 

L’énergie est mieux utilisée, avec un stockage moindre sous forme de graisses.

Effets sur la digestion, l’énergie, la clarté mentale

Le système digestif bénéficie de phases de repos. 

Cela réduit l’inflammation, soutient le microbiote intestinal et libère de l’énergie pour d’autres fonctions, notamment cérébrales. 

De nombreuses personnes ressentent une meilleure vivacité d'esprit, une concentration accrue et un regain d’énergie. 

Le transit devient aussi plus fluide, avec moins de ballonnements ou de lourdeurs après les repas. 

Bien-être global et prévention du vieillissement 

Pendant le jeûne, l’organisme active l’autophagie : un processus de nettoyage cellulaire. 

Les cellules éliminent les composants usés ou inutiles (protéines défectueuses, organites fatigués), favorisant leur renouvellement. 

Ce mécanisme naturel soutient la régénération des tissus, renforce les défenses immunitaires et protège le cerveau contre le stress oxydatif. 

Il contribue aussi à réduire l’inflammation chronique, souvent impliquée dans le vieillissement prématuré.

* Références :
- Longo VD & Panda S. Fasting, circadian rhythms, and time-restricted feeding in healthy lifespan. Cell Metab. 2016.
- Welton S et al. Intermittent fasting and weight loss: Systematic review. JBI Database of Systematic Reviews. 2020.
- Tinsley GM & La Bounty PM. Effects of intermittent fasting on body composition and clinical health markers. Nutr Rev. 2015.
- Ho KY et al. Fasting enhances growth hormone secretion. J Clin Invest. 1988.
- Mattson MP et al. Intermittent fasting and metabolic health. NEJM. 2020.

Est-ce une méthode adaptée à tout le monde ?

Le jeûne intermittent convient à beaucoup de personnes, mais il n’est pas universel. 

Avant de se lancer, il faut tenir compte de sa forme actuelle, de son rythme de vie et de ses besoins spécifiques.

Profils pour qui cela fonctionne bien

  • Adultes en bonne santé : Améliore l’énergie, la digestion et la concentration.
  • Personnes en surpoids ou souhaitant réguler leur alimentation : Aide à limiter naturellement les apports caloriques sans imposer de régime restrictif.
  • Ceux qui cherchent une méthode simple et souple : Ne pas compter les calories ni suivre un plan strict s’adapte bien à une vie sociale active.

Cas où la prudence est de mise

  • Femmes enceintes ou allaitantes : Une restriction alimentaire peut entraîner des carences pour le développement du bébé.
  • Personnes avec troubles alimentaires, diabète ou maladies chroniques : le jeûne intermittent peut déséquilibrer la glycémie ou relancer des comportements alimentaires à risque.
  • Adolescents ou sportifs sans suivi : Un jeûne non adapté peut entraîner fatigue ou ralentissement du développement.

Comment démarrer le jeûne intermittent sereinement ?

Commencer le jeûne intermittent peut sembler intimidant, mais avec quelques repères simples, c’est une démarche accessible à tous. 

L’objectif n’est pas de tout changer brutalement, mais de tester, ajuster et trouver le rythme qui vous convient le mieux. 

Voici comment poser des bases solides dès le départ.

Choisir sa méthode selon son rythme de vie

La méthode 16/8 est idéale pour débuter : elle est facile à mettre en place et s’adapte bien à la vie quotidienne. 

N’hésitez pas à tester différents horaires pour découvrir ceux qui s’intègrent le mieux à votre emploi du temps et à vos sensations.

Conseils pour bien vivre ses premiers jours

Les premiers jours peuvent surprendre : fatigue, faim ou inconfort sont courants. Voici quelques repères pour traverser les premières étapes sans stress.

Planifier ses repas

prévoir ses repas à l'avance permet d’éviter les choix alimentaires faits sous la pression ou la fatigue. 

Cela favorise des repas plus sains, équilibrés et plus faciles à gérer au quotidien.

Soigner son sommeil

Un bon sommeil stabilise les hormones de la faim et diminue les fringales. 

Couchez-vous à horaires réguliers dans un environnement calme.

Bien s’hydrater

Buvez régulièrement de l’eau, des tisanes ou du thé non sucré. 

Cela réduit la faim, soutient l’énergie et aide l’organisme à se purifier.

Quelles sont les erreurs courantes à éviter ?

Manger trop peu ou trop gras

Sauter des repas ne signifie pas s'affamer. 

Une alimentation trop restrictive peut causer fatigue, immunité affaiblie, déséquilibres hormonaux ou perte de muscle. 

À l’inverse, consommer des plats lourds ou trop gras pendant la fenêtre alimentaire peut provoquer des troubles digestifs et limiter les bienfaits du jeûne. 

L'équilibre est la clé : composez vos repas avec des protéines, des fibres, de bonnes graisses et des portions modérées.

Jeûner sans boire

L’hydratation est souvent négligée mais essentielle. 

En l’absence d’aliments, la part d’eau que nous consommons via la nourriture disparaît. 

Cela peut engendrer fatigue, maux de tête, baisse de concentration ou étourdissements. 

Pour éviter cela, buvez régulièrement : entre 1,5 et 2,5 litres d’eau par jour. 

Les tisanes, le thé ou le café noir (sans sucre ni lait) sont également autorisés, à condition de limiter la caféine.

Forcer quand le corps dit non

Le jeûne doit rester une pratique bienveillante. 

Si vous ressentez une fatigue inhabituelle, des vertiges, une baisse d’humeur ou un malaise persistant, faites une pause. 

Écouter son corps, c’est prévenir les déséquilibres et favoriser une démarche durable.

Témoignages et retours d’expérience

Que disent les utilisateurs disent après 1, 3, 6 mois de jeûne intermittent ?

Une énergie retrouvée

Beaucoup constatent un regain d'énergie après quelques jours d’adaptation. 

Moins sollicité par la digestion, l’organisme apprend à mieux utiliser les graisses comme source de carburant.

Une digestion allégée

Les phases de repos digestif atténuent les ballonnements, améliorent le confort intestinal et apportent une sensation de légèreté après les repas.

Une silhouette affinée

La réduction du tour de taille est visible dans de nombreux cas. 

Cela s'explique par une perte progressive de masse grasse et une meilleure régulation de l’eau corporelle, surtout si l’alimentation reste équilibrée.

Moins de fringales

Avec une glycémie plus stable, les envies de grignotage diminuent. 

On ressent une satiété plus durable et une meilleure conscience des vrais signaux de faim.

Foire Aux Questions (FAQ)

Quelle est la différence entre le jeûne intermittent et un régime classique ?

Un régime classique impose souvent des restrictions sur les aliments ou les quantités. 

Le jeûne intermittent, lui, se concentre plutôt sur le moment où l’on mange. 

Il ne dit pas quoi manger, mais quand manger. 

Cette approche plus souple est généralement perçue comme moins contraignante et plus facile à adopter sur le long terme. 

Elle s’aligne mieux sur le rythme naturel du corps et peut aider à stabiliser les hormones et le métabolisme, là où certains régimes stricts peuvent générer frustration et effet yoyo.

Que manger pendant la fenêtre d’alimentation ?

Pour tirer pleinement profit du jeûne intermittent, la qualité des repas pendant la fenêtre d’alimentation est essentielle. 

L’objectif est de nourrir le corps avec des aliments complets et équilibrés qui soutiennent l’organisme entre deux phases de jeûne. 

Privilégiez 

  • Les protéines maigres : œufs, poissons, volailles, légumineuses.
  • Les légumes variés et colorés.
  • Les bonnes graisses : avocat, huile d’olive, noix.
  • Des glucides complexes en quantité modérée : céréales complètes, patate douce, quinoa. 

Pensez aussi à bien vous hydrater et à éviter les produits ultra-transformés, les sucres rapides ou les plats trop riches. 

Manger lentement et en pleine conscience améliore également la digestion et la satiété.

Comment éviter les fringales pendant le jeûne intermittent ?

Misez sur des repas équilibrés pendant la fenêtre alimentaire. 

Associez des protéines de qualité, des bonnes graisses et des fibres (légumes, céréales complètes) pour atteindre une sensation de satiété durable. 

Pensez également à bien vous hydrater tout au long de la journée, car une légère déshydratation peut accentuer la faim. 

Des boissons comme le thé vert ou le maté peuvent aussi réguler l’appétit. 

Enfin, veillez à un bon sommeil et à la gestion du stress, car ils influencent directement vos envies de grignotage.

Faut-il faire du jeûne intermittent tous les jours ?

Non, il n’est pas nécessaire de jeûner tous les jours pour en retirer des bénéfices. 

Beaucoup de personnes choisissent de jeûner uniquement en semaine du lundi au vendredi et de manger normalement le week-end. 

L’essentiel est de rester régulier sur la durée. 

Alterner les jours de jeûne avec des jours plus souples permet de rester motivé et d’éviter la lassitude.

Que se passe-t-il si je casse le jeûne un jour ?

Pas d’inquiétude. Le jeûne intermittent repose sur la souplesse, pas sur la rigidité. 

Si vous faites une entorse à votre rythme habituel, cela ne remet pas en cause vos efforts. 

L’important est de reprendre naturellement le lendemain. 

Évitez simplement de transformer cette pause en excès alimentaire qui pourrait déséquilibrer votre progression.

Puis-je boire pendant le jeûne ?

Oui, à condition de choisir des boissons sans calories. 

L’eau (plate ou gazeuse), les tisanes, le thé ou le café noir sont parfaitement adaptés, à condition de ne pas y ajouter de sucre ni de lait. 

Ces boissons contribuent à une bonne hydratation, soutiennent les fonctions métaboliques et aident à atténuer la sensation de faim. 

En revanche, évitez les jus, sodas ou toute boisson contenant des calories, car elles rompent le jeûne en déclenchant la digestion.

Peut-on faire du sport en pratiquant le jeûne intermittent ?

Oui, le sport peut même amplifier les effets positifs du jeûne, notamment sur la perte de masse grasse et la régulation de la glycémie. 

Pour en tirer le meilleur parti, il est conseillé d’adapter l’intensité des efforts : privilégiez les activités douces comme la marche, le yoga ou le cardio léger à jeun.

Réservez les séances plus intenses pour les moments proches des repas. 

Pensez à bien vous hydrater avant, pendant et après l’exercice.

Le jeûne intermittent fait-il perdre du muscle ?

Non. Si vos repas apportent assez de protéines et que vous pratiquez une activité physique régulière, en particulier du renforcement musculaire, votre masse musculaire restera stable.

Le jeûne bien encadré stimule même la sécrétion d’hormone de croissance, bénéfique pour la préservation musculaire. 

Le risque de perte de muscle apparaît surtout lorsque le jeûne est trop long ou mal équilibré sur le plan nutritionnel.

Quels sont les effets secondaires possibles du jeûne intermittent ?

Le jeûne intermittent peut provoquer quelques effets secondaires passagers, surtout au début. 

Les plus fréquents sont : maux de tête, fatigue, sensation de faim, irritabilité, troubles du sommeil ou constipation. 

Ces désagréments sont souvent dus à une mauvaise hydratation, une adaptation temporaire de l’organisme ou une alimentation déséquilibrée pendant les repas. 

Parfois, des vertiges ou une baisse de concentration peuvent apparaître. 

Adaptez la durée ou la fréquence du jeûne si vous vous sentez mal. Et si les symptômes persistent, consultez un professionnel de santé.

Jeûne intermittent et troubles du sommeil : y a-t-il un lien ?

Oui, le jeûne intermittent peut influencer la qualité du sommeil, mais ses effets varient selon les personnes. 

Chez certains, il améliore le repos nocturne en harmonisant le rythme circadien et en facilitant la digestion le soir. 

Chez d’autres, notamment en phase d’adaptation ou si les jeûnes sont trop longs ou mal organisés, il peut entraîner des troubles du sommeil comme l’insomnie, des réveils nocturnes ou une agitation. 

Pour limiter ces désagréments, il est conseillé d’éviter les jeûnes trop stricts dès le début. 

Il peut également être utile de privilégier le soir des aliments riches en tryptophane (œufs, bananes, graines de courge, légumineuses, produits laitiers) et de mettre en place une routine apaisante avant le coucher.