La greffe capillaire est aujourd’hui l’une des solutions les plus fiables pour traiter la calvitie.
Mais une question revient sans cesse : quelle technique choisir ?
Entre la FUE, la DHI et l’ancienne FUT, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
Voici un panorama clair et pratique qui aborde les méthodes, leurs indications, leurs avantages, leurs limites, ainsi que les aspects pratiques (rasage, cicatrisation, coût, résultats).
La FUT (Follicular Unit Transplantation) a longtemps été la technique de référence.
Elle consistait à prélever une bandelette de cuir chevelu à l’arrière de la tête, puis à la découper en unités folliculaires pour les réimplanter dans les zones dégarnies.
Cette approche avait toutefois plusieurs inconvénients :
Aujourd’hui, avec la FUE et la DHI, plus douces et plus précises, la FUT est considérée comme une technique du passé et n’est presque plus utilisée.
La FUE est indiquée quand il s’agit de combler de grandes zones dégarnies.
Elle permet d’implanter un grand nombre de greffons de façon homogène.
La DHI, elle, est idéale pour la redensification ciblée, notamment sur la ligne frontale ou le sommet du crâne.
Grâce au stylet implanteur, elle assure un rendu naturel avec une densité renforcée.
La FUE et la DHI reposent sur le même principe : un prélèvement un par un des follicules à l’aide d’un micro-punch.
Pas de cicatrice linéaire, seulement de fines marques qui disparaissent en 7 à 10 jours.
Le prélèvement s’effectue dans la zone donneuse (souvent à l’arrière ou sur les côtés du crâne), où les cheveux sont génétiquement programmés pour résister à la chute.
Le rasage est un critère pratique mais essentiel.
Trois options existent :
En FUE, on privilégie le rasage complet, même si le rasage partiel est parfois possible.
La DHI se prête davantage aux options discrètes comme le rasage partiel ou, dans certains cas, sans rasage.
C’est sur ce point que la différence principale entre les deux techniques apparaît.
En FUE, le praticien doit d’abord créer de petites incisions dans la zone receveuse, avant d’y placer les greffons.
Le résultat dépend largement de son expérience et de sa précision.
En DHI, grâce au stylet implanteur Choi, les follicules sont insérés directement, sans incision préalable.
Cela permet plus de régularité, un meilleur contrôle de l’angle d’implantation et un rendu plus homogène.
La cicatrisation inquiète souvent les patients, mais elle est généralement rapide et bien tolérée.
Dans la majorité des cas, les croûtes tombent entre 10 et 14 jours, la peau retrouve un aspect normal en 3 à 4 semaines, et l’aspect esthétique s’améliore nettement dès le premier mois.
Le coût varie aussi selon le nombre de greffons nécessaires et la réputation de la clinique.
FUE et DHI donnent des résultats équivalents en densité et en naturel.
La repousse suit un calendrier précis :
Il n’existe pas de technique meilleure qu'une autre.
Le choix dépend :
La FUE reste idéale pour les comblements importants et son bon rapport qualité-prix.
La DHI séduit ceux qui recherchent une redensification précise et une cicatrisation plus rapide.
Dans tous les cas, un diagnostic personnalisé auprès d’un spécialiste est indispensable pour déterminer la solution la plus adaptée.
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