Qu’est-ce que la toxine botulinique de type A ?

Histoire de la toxine botulinique de type A

Issue de la bactérie clostridium botulinum, la toxine botulinique est connue de l’Homme depuis le XVIIIe siècle. À l’époque, elle se fait connaître pour la maladie mortelle qu’elle déclenche, le botulisme. Les aliments contaminés par la bactérie et ingérés par l’Homme provoquaient des contractions musculaires, la paralysie puis la mort de la personne atteinte.

Depuis, la neurotoxine a été étudiée et exploitée scientifiquement. Il apparaît en effet que cette toxine peut permettre de bloquer les spasmes involontaires. Cette conclusion a été faite lorsque les médecins se sont aperçus au cours d’études cliniques que la toxine botulique permet de bloquer les contractions des patients souffrant de spasme oculaire.

On utilise désormais un dérivé de la bactérie clostridium botulinum à des fins thérapeutiques. La toxine botulinique de type A n’est pas dangereuse par injection. Sans risques, ces traitements sont utilisés à des fins esthétiques ou médicales.

La toxine botulique de type A : un puissant allié contre les rides

La toxine botulinique de type A est utilisée pour créer le produit appelé Botox. Elle ne présente pas de risques pour l’organisme (sauf en cas de contre-indication) et se résorbe automatiquement depuis plusieurs mois. Elle est utilisée pour bloquer les muscles du visage, du décolleté et du cou, responsables de rides. On l’utilise principalement pour effacer les rides d’expression.

Parmi elles :

• Les rides du front : ces rides d’expression apparaissent quand on hausse les sourcils ou qu’on les fronce.
• Les sillons nasogéniens : il s’agit des rides partant des ailes du nez et descendant vers les commissures de la bouche.
• La ride du lion : ces rides verticales se situent entre les deux yeux.
• Les pattes d’oie : elles font leur apparition lorsque nous sourions, rions ou plissons les yeux.
• La ride du fumeur : elle se forme au-dessus des lèvres et en dessous du nez. Ces rides sont particulièrement présentes chez les personnes qui fument en raison de l'action nocive du tabac sur la peau.
• Le décolleté, le cou et le double menton : les muscles situés dans ces zones perdent en tonicité avec l’âge.

Contrairement aux idées reçues, le Botox ne tire pas la peau du visage et ne fige pas les traits. Choisir un bon médecin est la clé d’une intervention réussie et d’un résultat naturel. La dose injectée a en effet un impact sur le résultat obtenu.

Il est possible de renforcer l’aspect obtenu en effectuant de nouvelles injections 3 semaines environ après le premier traitement au Botox. La durée d'une injection de Botox est de 6 à 9 mois en moyenne. Passé ce délai, les rides réapparaissent et le visage retrouve son aspect originel. Les terminaisons nerveuses créent de nouvelles liaisons avec le temps et produisent à nouveau la libération d'acétylcholine, permettant aux muscles de se décontracter.

Selon vos besoins, il est possible de combattre les signes du vieillissement à plusieurs niveaux. Il est en effet possible d’associer les traitements au botox avec des injections d’acide hyaluronique. Ce produit de comblement camoufle efficacement les rides profondes. L'acide hyaluronique a également un grand pouvoir d'hydratation et peut contenir jusqu’à 1 000 fois son poids en eau.